Réuni dans le cadre de son assemblée générale du 2 au 7 mai 2017, le Conseil des Eglises protestantes s’est penché sur le problème anglophone.
La question relative à la crise anglophone vient d’être étudiée par le Conseil des Eglises protestantes du Cameroun (Cepca). Celui-ci réunit du 2 au 7 mai 2017 dans le cadre de son assemblée générale, s’est penché sur les problèmes qui mettent en mal l’unité et la paix au Cameroun. Le quotidien Le Jour édition du 8 mai 2017 qui parle de cette information, rapporte que le Cepca condamne toutes formes de violences susceptibles d’affecter l’unité nationale. Aussi il demande au Gouvernement de privilégier les approches de résolution pacifique de conflits. Il souhaite que le régime accorde une très grande attention à la crise anglophone. Et par ailleurs qu’il adopte une approche de dialogue fraternelle qui puisse contribuer à la reprise des classes dans les Régions anglophones. Comme autre demande formulée à l’endroit du Gouvernement, le Cepca veut que les procédures judiciaires en cours soient légales et conduites avec diligence dans le but d’apaiser les inquiétudes. «La crise anglophone a inspiré le choix du thème de notre 46ème Assemblée générale. A savoir quelle citoyenneté pour la paix au Cameroun ? », a déclaré le Révérend Jonas Kemogné secrétaire général (Sg) du Cepca. Le journal souligne que les églises protestantes du Cameroun se disent frustrées par des leaders d’églises aient été trainés en justice pour des questions qui n’ont rien à voir avec le religieux. «Nous fustigeons cette situation. Nous demandons à l’Etat de jeter un regard particulier sur la situation de tous ceux qui ont été arrêtés dans la zone anglophone. Que les procédures soient légales et accélérées pour éviter les tensions», a déclaré le Révérend Jonas Kemogné. Aussi le Cepca demande la fin des villes mortes. Il dit avoir mis sur pied un observatoire protestant. Dont le rôle sera d’analyser les situations concrètes du Cameroun susceptibles de créer des conflits.