Du 24 novembre au 4 décembre 2018, le Secrétaire général et le responsable de la Communication du Conseil des Églises Protestantes du Cameroun (CEPCA) sont en visite en France.
Leurs objectifs :
- Évoquer des thèmes cruciaux pour le Cameroun, comme la crise anglophone, avec le Défap et la Fédération protestante de France ;
- Favoriser un rapprochement des diverses Églises camerounaises en France, notamment en organisant un culte commun, prévu le 2 décembre au sud de Paris.
Principaux objectifs de leur visite en France
Le bureau exécutif du Cepca ayant été renouvelé depuis le mois de mai 2018, il était indispensable de renouer les contacts avec nos partenaires. La venue au Cameroun du Secrétaire général du Défap, le pasteur Jean-Luc Blanc, a été pour nous le facteur déclencheur qui nous a décidés à lancer ces visites. Nous sommes à Paris depuis le samedi 24 novembre ; notre première rencontre a eu lieu ce lundi, au Défap. Nous avons eu l’occasion d’évoquer avec Jean-Luc Blanc l’évolution de la crise anglophone au Cameroun ; le plan stratégique du CEPCA pour la période 2017-2021, notamment sur les questions des migrations et de la santé ; ainsi que les moyens de permettre un rapprochement des protestants camerounais présents en France, afin de faciliter le dialogue avec le Défap et la Fédération protestante de France.
la crise anglophone, en quoi se manifeste l’implication des Églises
Les divers milieux religieux ont élaboré des actions de plaidoyer communes au sujet de la crise. Protestants, catholiques, musulmans, orthodoxes travaillent ensemble, appellent tous à une cessation des violences et à une reprise des activités normales dans les écoles, qui ont été visées par des prises d’otages. Pour nous tous, cet arrêt des violences est un préalable indispensable avant toute reprise des discussions. Et beaucoup de gens au Cameroun comptent sur cette implication des leaders religieux, sans qu’ils prennent parti, pour aider à retrouver une atmosphère de paix. Ainsi, à l’occasion de la Journée internationale de la Paix, nous avons organisé tous ensemble une cérémonie commune, en y invitant des représentants de la société civile, de l’armée, du gouvernement, de la sphère religieuse