Cette formation, non prévue dans les termes et clauses du partenariat, ont contribué à combler le déficit de la maîtrise des rudiments de la communication journalistique et de l’utilisation du matériel technique radio. C’est l’acte II. A cette occasion, la PVR a fait un aménagement complet. Les deux studios de production ont été relookés et un nouvel équipement a été acquis. Les bénéficiaires se sont appropriés aussitôt du projet et se sont exprimés de mieux en mieux dans leur production. La qualité des émissions a été améliorée et les sujets ont été ceux arrêtés en commun au cours d’une séance qui leur a permis de lister les maux, problèmes et difficultés qui meublent leur quotidien. Le chômage, la délinquance juvénile, les responsabilités parentales, les problèmes fonciers, l’insalubrité, et bien d’autres sujets ont été arrêtés pour commencer la production. C’est l’acte III.
L’initiative individuelle a été encouragée et une deuxième phase est intervenue et a consisté en la révision des aptitudes théoriques et pratiques des jeunes bénéficiaires à travers trois jours de rencontres au cours desquels des évaluations ont été faites. C’est l’acte IV avant la clôture finale.
Pendant le déroulement du projet, la crise anglophone survenue dans le pays est venue renforcer la communauté et ouvrir des brèches pour d’autres sujets traités dans les programmes qui elle-même (crise anglophone) a fait l’objet d’une difficulté dans la réalisation du projet qui s’est faite prioritairement en langue française.
En définitive, bien capitalisés, les efforts de cette jeunesse dynamique, ambassadrice du changement pacifique à travers la production régulière des émissions, nous sommes persuadés que le projet est en bonne voie et promet un avenir meilleur dans le changement quotidien dans notre société.